Sur scène, on change de nom comme de chemise

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Cette semaine, Kanye West a lancé une requête au tribunal de Los Angeles pour changer son nom de naissance — Kanye Omari West — en Ye, l’un des surnoms de l’artiste. Si la démarche peut paraître originale, il n’est pourtant pas le seul à avoir entrepris un changement de nom au cours de sa carrière artistique.

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Une pratique courante dans le rap

Le milieu du rap américain est d’ailleurs riche en exemples. L’un des représentants les plus populaires de la mouvance West Coast Snoop Dogg s’appelait ainsi Snoop Doggy Dogg au début de sa carrière et jusqu’en 1998, date à laquelle il signe pour le label No Limit. En 2013, il sort les crocs et devient Snoop Lion, à l'occasion de la sortie de son album reggae Reincarnated.

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Mondialement connu depuis la sortie de son album The Heist (en duo avec son producteur Ryan Lewis) en 2012, Macklemore ne s’est pourtant pas toujours appelé ainsi. En 2000, il sort un premier EP indépendant intitulé Open Your Eyes sous le pseudonyme de Professor Macklemore. Avant de retirer le ‘Professor’ (à bon escient) pour la sortie de son premier album The Language of My World en 2005.

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Celui qui a opéré le plus de changement de nom est probablement Sean Combs, plus connu entant que P. Diddy, Diddy, Puffy ou Puff Daddy, selon sa période artistique. On pourrait ajouter à cette liste déjà bien étoffée le surnom Diddy “Dirty Money”, qu’il a pris suite à la création de sa formation homonyme avec les interprètes Dawn Richard et Kalenna Harper. Le groupe n’a sorti qu’un seul album Last Train to Paris, en 2010.

Dans un registre plus folk, Cat Stevens a pris le nom de Yusuf Islam à la suite de sa conversion à l’islam en décembre 1977. L’interprète de Lady D’Arbanville et Wild World entame par la suite une carrière centrée sur les chansons religieuses avant de revenir en 2006 à la musique pop avec son album An Other Cup, pour lequel il supprime ‘Islam’ dans son nom de scène. Avant de multiplier les concerts à travers le monde la décennie suivante. Autant de preuves qui montrent qu'un pseudonyme n'est jamais définitif.

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