Max Mara célèbre l’élégance italienne à La Reggia di Caserta

1951, année de la fondation de Max Mara, Ruth Orkin réalisa "American Girl in Italy". À l'époque, une femme fière, insouciante et unique, était un spectacle remarquable sur les trottoirs de Florence, Rome, Naples ou de toute autre ville italienne. 75 ans plus tard, elle a parcouru un long chemin et Max Mara l'a accompagnée à chaque étape. 1951 était en plein milieu de la spectaculaire reprise d'après-guerre en Italie ; Achille Maramotti savait où le vent allait souffler lorsqu'il déclarait vouloir habiller les "épouses des médecins et des avocats locaux". Il savait qu'elles seraient celles qui mèneraient le changement mondial. Les Italiennes ont impressionné le monde ; quoi qu'elles fassent, elles le faisaient mieux, et elles étaient plus belles. Lors de sommets qui ont changé le monde ou lors de fêtes de plage entre jeunes, elles le faisaient avec ce mélange caractéristique d'élégance décomplexée et de séduction explosive qui a fini par être reconnu comme le style italien. Le cinéma italien a répandu ce style. La collaboration de Max Mara avec E. Marinella donne naissance à une série d'imprimés cravates créés en 1951. On les retrouve sur des pyjamas en soie, trop beaux pour être portés au lit, et brodés en taille géante sur des pulls en cachemire. Le chiattillo moderne – un dandy napolitain soucieux de son style, légèrement vaniteux – porte également des chemises à rayures roses et bleues, avec des cols et des poignets blancs impeccables, des fedoras à l'allure élégante et des vestes à la construction plus légère, inspirées du sarto napoletano. En contraste, on trouve des shorts audacieusement retroussés, comme ceux rendus célèbres par Mangano dans "Riso Amaro", des jupes amples aux poches losangées proéminentes, des hauts à cols portrait, des soutiens-gorge bustier et des nuisettes assortis. À la tombée de la nuit, des robes bustier en panno dense, parsemées de cristaux, dévoilent des structures internes baleinées en gaze de soie qui dépassent du décolleté. Leur sobriété dramatique est typiquement italienne. Le géant silencieux d'Italie défilera dans l'une des plus grandes merveilles du pays : La Reggia di Caserta, chef-d'œuvre baroque. En descendant les spectaculaires escaliers en marbre en cascade, Max Mara dévoilera une collection dédiée à la fierté, à la passion et à l'émancipation de Partenope. Vive la Vénus Vésuvienne !