RIVE GAUCHE

De la nécessité de s'ennuyer comme un rat mort

Publié le

18 juin 2021

Dans Un si beau siècle, Olivier Frébourg dénonce le totalitarisme des écrans, qui nous pompent tout notre temps. Eloge de l’ennui, de la rêverie, de la poésie.

John William Godward, Dolce Far Niente via WikiCommons

Pas de gants pour détruire les écrans. Dans un pamphlet intitulé Un si beau siècle, Olivier Frébourg condamne violemment les écrans, responsables de la massification de la haine induite par les réseaux sociaux. Intérrogé par Sonia Devillers dans L’Instant M, il n’hésite pas à reprendre Nekfeu, pour inciter une génération courbée devant l’écran bleu à relever l’échine, et vivre, tout simplement.

Agrippée à son jouet haut de gamme, la jeunesse fait ainsi fi de toute poésie. Outil d’émancipation, vecteur de beauté, le livre disparaît des bibliothèques de foyers, effacement semblable à un autodafé. Selon Olivier Frébourg, les écrans nous enferment  au lieu de nous faire voyager, comme le stipulait un World Wide Web sans frontières.

Olivier Frébourg, Un si beau siècle — La poésie contre les écrans, aux éditions des Equateurs.


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