FASHION WEEK
Dévoilée hier au Jardin des Tuileries à Paris, la collection Dior de Jonathan Anderson explore le langage de la Maison à travers une relecture empathique de son héritage. Le directeur artistique a nourri sa vision d’éléments d’Archives interprétés avec inventivité. Les nœuds - un code intemporel - ont été déclinés sous de multiples formes : des manteaux à pinces sur le devant et des minijupes drapées en coton drill aux robes en dentelle aérienne et aux sacs à main - à anse unique - Dior Cigale. Les vestes Bar rétrécies adoptent des volumes sculpturaux, tandis que les longues capes ondulantes et les shorts volumineux nouent un lien avec les débuts de Jonathan Anderson chez Dior, en juin dernier. Le résultat, d'une tension captivante, offre une multitude d'attitudes et d'expressions de soi. L'espace épuré du défilé, conçu par Luca Guadagnino et Stefano Baisi, a fusionné le numérique et le physique. Racontée à travers les images d'une œuvre spécialement commandée au documentariste Adam Curtis, l'histoire de la Maison défilait devant les yeux des invités sur une pyramide en LED inversée, avant de s'évanouir comme par magie dans une boîte à chaussures Dior. Elle symbolise un passé conservé qui peut être revisité comme des souvenirs.
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