LIFESTYLE

Jacqueline ou l’IA au service de la santé mentale

Publié le

2 juin 2025

Utiliser l’IA au service du bien-être ? C’est le pari qu’a fait l’entreprise Emoticonnect en collaboration avec le CNRS. À l’ère des réseaux sociaux et du cyberharcèlement, gérer la santé mentale est devenu un des plus grands défis sanitaires à relever à l’échelle internationale. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une personne sur huit vit avec un trouble mental dans le monde. En France, près de 20 % de la population est touchée chaque année par des troubles psychiques, allant de l’anxiété à la dépression. Face à ces chiffres, l’agent virtuel Jacqueline prend le rôle d’une grand-mère bienveillante et moderne.

Via Unsplash

Le but de Jacqueline ? Détecter les interactions numériques "non safe" pour l’utilisateur afin d’accompagner les fragilités mentales et de prévenir les comportements à risques. Cette IA, portant le nom réconfortant d’une grand-mère qui donnerait des conseils sur la vie, devient en quelque sorte un radar émotionnel pour celui ou celle qui l’utiliserait, tant dans la sphère personnelle que professionnelle.

Via Unsplash

Cette technologie prend en compte les signaux émotionnels contenus dans les communications écrites (emails, messages internes, réseaux sociaux, verbatims clients, etc.) puis les analyse et donne une lecture émotionnelle des échanges. L’intelligence artificielle agit comme un détecteur en anticipant les tensions et mesurant l’impact des décisions quand elle est utilisée en entreprise, par exemple. Une prise de conscience émotionnelle nécessaire à une époque où les la parole se libère sur le sujet de la santé mentale.

La plate-forme Jacqueline sera lancée à grande échelle le 18 juin prochain.

Données transmises par Emoticonnect.

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