Marine Muller sublime les silhouettes avec son label Manillema

Marine, si vous deviez vous présenter en quelques mots…‍

Jeune créatrice passionnée en quête de faire évoluer l’industrie et la consommation dans le monde de la mode.
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Comment êtes-vous devenue mannequin ?

J’ai commencé très jeune, j’ai été repérée dans la rue par une très grande agence, j’ai aimé le côté créatif et la diversité à chaque nouveau job.

‍Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

On a la chance de découvrir des parties du monde incroyables à travers les voyages. Sur les sets, j’aime assister à la réalisation du projet créatif de chacun des artistes. Et enfin, partager la même passion de créer !
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Justement, vous avez récemment créé votre propre label de maillots de bain baptisé "Manillema". Pourquoi ce nom ?

Petite, je rêvais d’avoir une marque avec la lettre "M" comme logo. J’ai suivi cette envie car je crois fortement à l’instinct. Je voulais un nom qui n’existait, avec un sens "caché". Manillema est l’association du mot : "Manille" qui est un objet utilisé sur les bateaux, pour rattacher la vie marine à la vie terrestre — c’était la bonne métaphore pour ainsi lier deux mondes : celui de la mode et de l'environnement — et le "Ma" a été rajouté pour mon prénom, Marine.
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Qu’est-ce qui vous a incité à vous lancer dans cette nouvelle aventure ?‍

J'avais envie de changer de cap et de créer. Diplômée d'une école de mode à Paris, j’ai toujours été passionnée. Constatant les dégâts environnementaux de l’industrie du textile, j’ai commencé à chercher un mode de production plus responsable. Mordue de vintage, j’ai récupéré avec chance toutes les pièces de ma mère des années 1980-1990, produites avec un savoir-faire français et de beaux matériaux... le tout en parfait état ! Cela m’a inspiré pour produire une marque durable.
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L’avenir de la mode est-il indissociable de l'éco-responsabilité ? ‍

Justement je pense qu’il est de notre devoir à tous, consommateurs comme créateurs, de penser à l’avenir en produisant. Quel sera l’impact de nos actes d’ici 10 ou 15 ans ? En utilisant des tissus indéfiniment recyclables ou biodégradables ainsi que de la seconde main, beaucoup de solutions s’offrent à nous aujourd'hui.

‍Comment conceptualisez-vous vos pièces ?

‍La mode est un éternel recommencement. Je voulais créer des pièces désirables et intemporelles à base de matériaux naturels et/ou recyclés. C'est pourquoi j'utilise du nylon régénéré, récupéré des océans.
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Votre campagne est très graphique et épurée. Où l'avez-vous réalisée ?

J’ai la chance d’habiter à Miami, nous avons shooté à Key Biscayne, le côté calme et sauvage correspondait parfaitement à ce que je souhaitais pour la première campagne Manillema. J’ai contacté une photographe que je suivais depuis un moment sur Instagram, idem pour la mannequin. Tout s’est bien déroulé, comme trois copines en train de taper la pose pour leur feed Instagram ! Avec Monique, la photographe, on s'est facilement mises d'accord sur le style et l’attitude à adopter pour représenter Manillema. C’était ma première expérience "derrière la caméra" et je suis ravie du résultat.
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Vous développez également Manillema avec des pièces de prêt-à-porter…

Oui, c’est très excitant, j’aimerais lancer la collection prêt-à-porter fin septembre, qui sera évidemment composée de vêtements pour la plage mais qui pourrait aussi être portée au quotidien !

Que peut-on vous souhaiter ?
Une vie remplie de soleil pour passer ses journées en Manillema !

‍Toutes les pièces sont à retrouver sur le site de Manillema.