ARTS

Des faux cils de Twiggy au Ball Chair d’Eero Aarnio, le pop art à son apogée

Publié le

4 octobre 2022

Des faux cils renversants du proto-super-mannequin Twiggy à la robe au drapeau de l’Union Jack des années Swinging London, en passant par l’enveloppante et délirante Ball Chair d’Eero Aarnio, le pop art s’est infiltré profondément dans la mode, l’ameublement et la création de produits. Assouline publie, aujourd’hui, Pop Art, un ouvrage chromatique qui rassemble autant de supports emblématiques de cette époque à l'énergie hyper-créative et exubérante. Transmission assurée.

L’artiste anglais Brian Rice, en 1965. © Tony Evans/Getty Images.

Il est difficile de séparer le style et l’ambiance pop art des années 1960 et 1970, de la création artistique de cette époque. Très certainement à la grande joie délirante d’Andy Warhol, le pop art ne s’est pas inspiré de la culture pop ; il est devenu une culture pop. "Ne pensez pas à faire de l’art, faites-en tout simplement. Laissez les autres décider si c’est bon ou mauvais ; s’ils aiment ou détestent. Et, pendant qu’ils se décident, continuez à créer toujours plus", déclarait-il.

Créations modernes de fauteuils par Cesare Leonardi, Polycube, Pierer Cardin, Giorgio DeCurso, Jonathan De Pas, Donato D’Urbino et Paolo Lomazzi, parues dans Vogue US, le 15 mars 1971. © Horst P. Horst/Condé Nast/ Shutterstock.

Dans les années 1950, l’artiste originaire de Pittsburg gagnait confortablement sa vie en tant qu’illustrateur commercial, à New York. Mais ses ambitions allèrent bien au-delà : il peignit des bouteilles Coca-Cola et remplit bientôt toute une galerie de tableaux représentant des boîtes de conserve de soupe Campbell. Il n’était certainement pas le premier à faire une œuvre de pop art, mais Warhol devint lui-même un nom de marque, synonyme de cette nouvelle forme artistique qui incarna alors tout ce qui était jeune, subversif, brillant et frais. Chaque génération d’artistes et de créateurs a ravivé la force vive du pop art, tout en lui donnant une nouvelle orientation. En effet, avec Instagram et TikTok sur nos iPhones omniprésents aux couleurs pop, les réseaux sociaux sont aux adeptes d’aujourd’hui ce que la publicité et Hollywood représentaient pour les artistes pop d’il y a soixante ans.

Julie Christie dans Fahrenheit 451 réalisé par François Truffaut, en 1966. © Herbert Dorfman/Corbis/ Getty Images.

Pour ce faire, Julie Belcove, ancienne rédactrice adjointe au magazine W et auteure reconnue dans le monde de l’art depuis vingt-cinq ans, notamment pour ses publications dans The New Yorker ou Financial Times a apporté toute son expérience et ses connaissances dans la présentation de ce mouvement artistique emblématique.

La maison d’un collectionneur remplie d’oeuvres colorées grand format signées Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Damien Hirst et Tracey Emin. © Kris Tamburello.
La collection de prêt-à porter printemps-été 2018 de la maison Versace, lors de la Fashion Week de Milan, en septembre 2017. © Venturelli/WireImage/ Getty Images.
Fauteuil et ottomane Ribbon de Pierre Paulin, 1965. © Artifort.
La Bubble Chair d’Eero Aarnio, 1968. © Eero Aarnio Originals (www.aaniooriginals.com/@aarniooriginals).
Dans l’appartement du galeriste Leo Castelli, au début des années 1980, Head with Blue Shadow de Roy Lichtenstein, 1965. © Prosper Assouline/Propriété
de Roy Lichtenstein.
©Assouline

Pop Art est à retrouver sur https://www.assouline.com/

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