PHOTOGRAPHIE

A Perpignan, le photojournalisme sous le feu des projecteurs

Publié le

2 septembre 2021

La 33e édition du festival international Visa pour l’image se tient depuis le 28 août dans la préfecture des Pyrénées-Orientales. Pandémie, guerres et faune sauvage, tous les sujets sont abordés.

Deux louveteaux blancs et leurs parents pris sur le vif dans le Grand Nord. La photo est extraite de l’exposition Au plus près des loups de l’Extrême-Arctique de Ronan Donovan. Dans son reportage visible ce mois-ci au festival Visa pour l’image de Perpignan, le journaliste du National Geographictente de dresser un portrait des loups sauvages avec la même approche de reportage social face à des sujets humains”.

Des expositions composites

Le travail des photographes et reporters internationaux est de nouveau mis à l’honneur dans la ville catalane jusqu’au 26 septembre. 24 expositions de clichés historiques seront ainsi exposées dans le couvent des Minimes, l’église des Dominicains, le palais des Congrès, l’atelier d’urbanisme, l’hôtel Pams ou encore la caserne Gallieni. L’objectif pour Jean-François Leroy, le directeur du festival ? “Réfléchir et [...] mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons”.

Rochell (16 ans) aime les beignets, et avant le Covid il y avait les pizzas. "J’ai commencé à faire ma lessive toute seule quand j’avais 9 ans." Rochell rêve de devenir médecin légiste. © Darcy Padilla / Agence VU' Bourse de production pour les femmes photojournalistes du ministère de la Culture

Outre les photos de Ronan Donovan, celles de Darcy Padilla, prises dans la plus grande laverie automatique du monde, sortent également de l’ordinaire. Dans cette banlieue populaire de Chicago, la photojournaliste américaine, travaillant pour l’agence parisienne VU’, multiplie les prises de vue sur les tambours argentés de ce lieu à la fois banal et exceptionnel. Son exposition Cycles américains est le résultat d’une bourse de production pour les femmes photojournalistes du ministère de la Culture.

Au large de l’Alaska, les baleines à bosse se nourrissent de harengs. Ensemble, sous l’eau, elles soufflent pour créer un rideau de bulles qui encercle les poissons, avant de remonter la gueule ouverte au centre du filet à bulles. © Brian Skerry / National Geographic

Les secrets des baleines de Brian Skerry montre la vie fascinante des cétacés. Trois années durant, le journaliste américain a documenté quatre espèces représentatives : l’orque, le béluga, la baleine à bosse et le grand cachalot. Son travail met en lumière le comportement de ces mammifères marins, êtres sensibles aux aptitudes cognitives extraordinaires, mais également la personnalité propre à chaque individu. Ses images mettent en lumière à la fois la beauté et la fragilité des océans et de ses habitants.

Près de la côte de Rarotonga, une baleine à bosse et son baleineau, une femelle d’environ trois jours. Contrairement à d’autres sites de reproduction, il est rare que les baleines à bosse reviennent dans ces eaux. Îles Cook, Pacifique sud. © Brian Skerry / National Geographic
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