A l'hôtel Salomon de Rothschild, Victoria Beckham redéfinit les silhouettes

S’habiller, c’est créer une forme. Avec l'anatomie comme cadre, nous utilisons des vêtements pour sculpter notre corps, améliorer notre physique et renforcer nos expressions. Pour la collection automne-hiver 2024-2025, Victoria Beckham réexamine les silhouettes transformatrices au cœur de sa marque et les résume à travers le prisme de sa propre évolution créative. Les épaules des blazers, des vestes et des manteaux se prolongent en des lignes pointues ou élargies en courbes inclinées nonchalantes. Le pantalon prend forme grâce à une coupe illusoire : un pantalon d'escalade décontracté à entrejambe bas confectionné dans des tissus de couture s'intensifie proportionnellement le long de la cheville. Le denim japonais se sculpte de façon spectaculaire sur le bas du corps ; et un pantalon suspendu à coupe carrée est élégamment suspendu à ses passants de ceinture comme s'il était attaché aux fermoirs d'un cintre. Cette recontextualisation du familier trouve un écho dans une palette inspirée d'une peinture de Julian Schnabel de la série "Sonanbul", qui orne la maison de Victoria Beckham depuis des décennies. L'idée de la collection de re-sculpter les formes existantes se dévoile dans des mocassins en cuir réinventés avec un talon rond. S'inspirant de la grammaire des vanity cases, un nouveau sac de soirée cubique à poignée supérieure apparaît en petites et nano dimensions en cuir brillant ou grainé.