1974 : l’année où les ovnis débarquent sur les ondes de France Inter

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Véritable passion américaine, les ovnis ont également défrayé la chronique en France, et en particulier dans les années 1970. La radio la plus écoutée de France aujourd’hui leur en réservait même un créneau. Au printemps 1974, Claude Villers propose dans son émission Pas de Panique sur France Inter, une rubrique “Dossier OVNI”, présentée par Jean-Claude Bourret durant plusieurs semaines. Au micro, scientifiques, militaires et politiques interviennent tandis que le journaliste partage à ses auditeurs des enquêtes sur des observations récentes et des interviews de témoins d'observations anciennes (1934, 1954, 1966, etc.) C’est dans un entretien avec le Ministre de la Défense de l'époque, Robert Galley, qu’il obtient son principal scoop. Ce dernier admet que l'armée française est parfois confrontée à des phénomènes de type OVNI 13. Le lendemain, cette déclaration fait la Une de la presse internationale.

Dans les colonnes du Figaro, l’ex-présentateur des journaux de La Cinq et de TF1 raconte sa première épiphanie OVNI :  "C’était en 1974. J'étais alors jeune rédacteur en chef sur France Inter," explique-t-il. Et de préciser qu'il s'agissait d'un phénomène observé à Turin, en Italie, pour lequel il a fait envoyer un correspondant. "Il est revenu avec de nombreux témoignages directs. (...) Il s’agissait pour moi de mon premier cas solide," raconte-t-il. Depuis, Jean-Claude Bourret se fait spécialiste des phénomènes paranormaux et tous ses livres sont des succès. Dans OVNI, l’armée parle, il relate par exemple l’enlèvement du caporal Valdès, qui a disparu sous les yeux de ses hommes, au Chili en 1977. La même année, à Toulouse, naît le fameux GEPAN (Groupe d'Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés), structure officielle d'enquêtes sur ce sujet rattaché au prestigieux CNES (Centre national d’études spatiales). Plus qu’une passion, les ovnis font aujourd’hui l’objet d’une étude très sérieuse qui vient de paraître après presque une décennie de recherche. Publiée par la commission Sigma2, groupe de spécialistes français réunissant chercheurs, ingénieurs, militaires ou encore astronaute, cette analyse précise qu'aucune preuve n'a jamais été donnée d'une technologie d'origine extraterrestre, c'est-à-dire apte à confirmer l'Hypothèse extraterrestre (HET). Mais elle reconnaît que la sécurité de l'espace aérien est bien mise en doute par ces incursions non expliquées.

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