ARTS
Publié le
1er juin 2024
Avec le soutien du ministère de la culture, le festival de musique We Love Green renouvelle son partenariat avec Les Beaux-Arts de Paris et les Arts Décoratifs pour la scénographie de l'évènement. Encadrés par l’artiste sculpteur Nicolas Schneider, les étudiants ont pu s’exprimer à travers leurs créations autour d’une thématique imposée : la biodiversité.
Cahiers, esquisses et crayons jonchent l’établi de l’atelier "Fresque" aux Beaux-Arts. A quelques jours du festival de musique, des sculptures en osier en pleine construction prennent forme dans la cour de l’établissement. Pour la deuxième année consécutive, We Love Green et Les Beaux-Arts collaborent autour d’un programme pédagogique, destiné aux étudiants, qui s’inscrit dans la lignée de la démarche éco-responsable du festival. Depuis 10 ans, We Love Green aborde un rôle éducatif et culturel et sensibilise son public à l’écologie et au développement durable. Véritable laboratoire d’expérimentations, des nouvelles scénographies et méthodes de conception y sont explorées chaque année, avec comme objectif pour les étudiants d’exposer leurs créations auprès du public.
Cette année, la biodiversité est au cœur du projet. Soutenus par l’artiste sculpteur Nicolas Schneider, qui accompagne ce projet depuis décembre, les étudiants-artistes des Beaux-Arts ont axé leur travail sur un rapport de la faune et de la flore du bois de Vincennes. Empreinte écologique, contexte du festival et ressources biodégradables sont des thématiques au centre de la réflexion d’Elvire Chevron, Sojung Moon, Sehaj Malik, Misha Zavalny, Hanna Lee, Yacine Ouelhadj, Yassin Bouzid, Mara Thevenet et Léo Marybrasse.
Ces neuf élèves se sont concertés autour d’une réalisation commune : le "Tourne Sol". Ce carrousel tournant reprend l’idée du cadran solaire et de l’horloge universelle. A l’image des valeurs de We Love Green, il a été pensé comme une œuvre non polluante pour le site du festival ; l’osier étant le seul matériau utilisé pour sa réalisation. Il servira également de support aux neuf projets individuels qui s’articulent autour : "L’épouvant-attirail" d’Elvire Chevron, le "Figuier étrangleur" de Sojung Moon, les "Spirales" de Sehaj Malik, la "Chimère" de Misha Zavalny, l’architecture hybride d’Hanna Lee et l’installation du cadran complétée par les lumières de Yassin Bouzid, les ombrages de Mara Thevenet et Léo Marybrasse qui s’occupent de l’animation du carrousel. De son côté, Yacine Ouelhadj rend hommage à la culture rave avec le "FOMO Club" et ses flyers de musique électronique tout en questionnant l’héritage de We Love Green qui "n’est pas seulement le festival du moment mais aussi le fruit d’une histoire".
Leurs œuvres seront exposées au festival We Love Green les 31 mai, 1er et 2 juin prochains.
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