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Le 20 juin dernier, Fendi a lancé sa gamme de parfums de luxe. Pour la première fois de son histoire, la maison italienne dévoile 7 parfums, avec, pour chacun, une histoire très personnelle. Si les fragrances sont à la fois un voyage à l’international mais aussi dans le temps, chaque odeur partage le récit d’une personne et d’un lieu emblématique qui ont contribué aux développements de la maison.
Fendi fête ses 100 ans. Et la maison marque le coup avec le lancement de sa ligne de haute parfumerie qui retrace son histoire et ses valeurs. Les origines de Fendi sont marquées par la rareté des nobles matières premières qui sont utilisées. Elles exigent, de la main qui les travaille, une excellence dans le savoir-faire. Et c’est avec cette même exigence qu’a été créée la collection de parfums.
Trois nez se sont alliés sur ces créations : Quentin Bisch, Fanny Bal et Anne Flipo. L’équipe a œuvré 2 ans pour trouver les 7 fragrances qui, chacune, évoquent des souvenirs et des émotions précises. Rien n’étant laissé au hasard, tout a été mûrement réfléchi avec la direction artistique impliquée de Kim Jones, Silvia Venturini Fendi et Delfina Delettrez Fendi. Ces fragrances vont permettre de découvrir le jardin secret de la marque, comme l’explique Silvia Venturini Fendi : "La collection de fragrances raconte Fendi avec un autre point de vue, elle exprime ce qu’est la Maison avec un autre sens, raconte son histoire avec un autre langage. Aujourd’hui, on peut dire que l’on a utilisé tous les sens chez Fendi !"
Véritables histoires olfactives, tout commence avec Adele Casagrande Fendi, la matriarche de la Maison. Son parfum, intitulé "Casa Grande" illustre les origines de la Maison. Le travail dans son atelier est rappelé avec des notes de cuir accompagné par la puissance de l’absolu de vanille et de la fève tonka. Elle est suivie de sa fille, Anna Fendi, et de son souvenir du doux baiser d’une mère. "Dolce Bacio", c’est le parfum qui dure à jamais avec son mélange d’abricot et de patchouli d’Indonésie et la générosité de la rose d’amascène de Turquie. "Perché No", pourquoi pas ? C’est ce que disait la troisième génération : Sylvia Venturini Fendi. Son parfum traduit sa simplicité avec des notes minérales et une pointe d’épices apporté par le poivre rose du Brésil et de l’encens.
L’arbre généalogique continue avec ses deux filles Leonetta Luciano Fendi et Delfina Delettrez Fendi. Leonetta se rappelle ses vacances en famille sur l’île de Ponza où amour et amitié s’entremêlaient. "Ciao amore", raconte cette passion sous l’odeur de la figue et de la fleur d’oranger de Tunisie contrastée par la fève tonka. Delfina, elle, propose un voyage plus intime, avec "Sempre Moi". Bergamote de calabre, bois de cèdre, fleur d’oranger du Maroc, voilà tout ce qui lui rappelle la vallée de l’Ourika. Les petits derniers de la famille, les jumeaux Tazio et Dardo Vascellari Delettrez Fendi apportent la candeur de leur enfance. Leur parfum, "La baguette", est aussi doux qu’une tartine de pain beurrée et sucrée. Ce dessert porte à la fois des notes d’iris venues de France et de vanille de Madagascar avec une touche de cuir.
Et l’histoire se poursuit aujourd’hui avec Kim Jones, le créateur artistique des collections femme de Fendi. "Prima Terra" raconte sa terre d’enfance en Afrique australe et orientale où il a passé une grande partie de son enfance. La mandarine de Calabre et de Sicile et le romarin de Tunisie sont accompagnés de la mousse de chêne pour rappeler la puissance qui exhale des sols de la savane africaine.
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